Par la fenêtre des arbres
Je l’ai vue...
* Petite maison adossée
Aux murs de la rivière
Tantôt les pieds dans l’eau
Tantôt les pieds sur le sable chaud
On y vient par la mer
On y vient par la terre
Par un petit chemin qui serpente
Entre les herbes les arbres et les fougères
Tant de secrets dans ses pierres
Tant de voix qui sommeillent
Tant d’oiseaux dans le lierre
Qui sur les vieux murs veillent
Tant de feux qui ont brûlé
Dans l’âtre toujours noir de suie
Des parfums de plusieurs vies
Flottent encore dans l’air terni
Dans les murs serrés les uns contre les autres
On peut entendre des murmures
Des rires et des fous rires
Mais aussi de douloureuses fêlures
Dans la petite maison
Adossée aux murs de la rivière
Le temps fait le guet. Inlassablement
Et accompagne du bout des doigts
Tous les rêves de pêcheurs
D’ histoires de vieilles pierres
Qui, comme moi, s’agrippent
A leurs silences pour faire tourner
Les pages insaisissables de leurs vies...
*Petit clin d’œil à Maxime le Forestier (San Francisco)
Pêcheur en mer, pêcheur à terre, la marée berce coque de bois et caresse coque de pierre...
RépondreSupprimerMerci de ton passage et des mots. Belle journée.
SupprimerJolis mots pour cette maisonnette entre terre et eau, peut-être un peu trop proche de l'eau ...
RépondreSupprimerMarie, les contreforts de pierre sont-ils faits pour renforcer le mur ? Contre la poussée de la terre, ou celle de l'eau ? ...
Merci pour texte et photographie ... Bises et bon mardi.
Oui je suppose que c'est pour renforcer les murs car elle a souvent les pied dans l'eau. Merci pour tes mots. Belle journée Midolu.
SupprimerC'est si joli !
RépondreSupprimerHeureuse de te lire de nouveau.
Merci pour cette page, pour tout, Marie.
Passe une douce journée.
Merci à toi amie Quichottine. Belle journée.
SupprimerCe n'est pas une maison bleue mais elle est superbe aussi, et ton poème lui rend un très bel hommage.
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire et j'espère qu'à présent tout va bien pour toi.
Bonne journée
Merci Pascale. Tout va bien mais l'épée de Damoclès est là malgré tout. Bon week-end.
SupprimerÉtonnant ces contreforts, on l'imagine fort vieille pour résister ainsi au temps. Ton poème lui rend un bel hommage
RépondreSupprimerOui elle est bien vieille certainement, plus de 100 ans probablement... Merci à toi pour ton appréciation.
Supprimermême si cette ci n'est pas adossée à la colline, elle à du charme
RépondreSupprimerElle en a :) puisqu'elle m'a inspirée :) Merci de ta visite.
Supprimerdélicieux, absolument
RépondreSupprimer